Mon député et les OGM - ACTE I

Publié le par Hapy

Il n’est pas joignable au téléphone en ce moment… Pas grave je lui écrit !

 

Voici le mail que je viens d’adresser à mon député. Il vous inspirera peut être pour le vôtre.

Tous les téléphones et les adresses des députés sont là.

 


Bonjour,

 

 

Je reviens vers vous sur le sujet ‘brûlant’ des OGM.

Nous avions déjà eu l’occasion de nous rencontrer sur ce thème en mars 2007, j’étais venue à votre permanence accompagnée d’un ami, mr Hermant, généticien à l’Institut Pasteur. Suite à cet entretien vous vous étiez prononcé en faveur d’un moratoire sur leur culture.

Aujourd’hui un texte de loi est en discussion devant l’Assemblée, et je déplore les faits suivants :

  • Il organise la mise en culture des OGM, et de fait légalise la contamination de l’environnement.
  • Il ne prévoit pas l’indemnisation des agriculteurs contaminés, en leur laissant en tout cas la lourde charge de la preuve.
  • Ne tient pas compte des possibilités de contamination due au transport des récoltes.
  • Ne prévoit pas la responsabilité des opérateurs de l’ensemble de la filière OGM. (ce n’est pas l’agriculteur qui a semé, seul, qui doit être reconnu responsable en cas de contamination et de problèmes sanitaires et environnementaux)
  • Légalise de fait la contamination de tous les produits en autorisant un seuil d’étiquetage obligatoire seulement pour les produits contenant plus de 0,9% d’OGM alors que le seuil de détection est de 0,1%. Ceci casse les labels dans lesquels les consommateurs, dont je suis, avaient confiance pour leur sécurité alimentaire.
  • Supprime de fait le droit de la population à pouvoir choisir une alimentation SANS OGM.
  • Il n’oblige pas l’étiquetage des produits issus d’animaux qui ont consommé des OGM.
  • La pluridisciplinarité des l’instance d’évaluation de OGM est elle aussi contestable.

Bref, 75 % des français, dont je suis, sont aujourd’hui opposés à la culture OGM en plein champ et ne comprendrait pas qu’on leur en impose dans leurs champs et dans leurs assiettes.

Vous savez tout comme moi que les alternatives existent déjà, qu’une agriculture respectueuse de l’homme et de l’environnement, bref une vraie agriculture d’avenir existe déjà et ne demande qu’à être soutenue.

Comme l’immense majorité des français, je vous remercie donc de votre vote dans le bon sens pour cette loi. Je vous demande de faire respecter les promesses faites par le gouvernement lors du Grenelle de l’environnement et par conséquent de refuser ce texte de loi qui en est tout le contraire.

Restant disponible pour tout nouvel échange à ce sujet, je vous prie d’accepter, Monsieur, mes sincères salutations.

 

La suite dans l'acte II   et dans l'acte III

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